POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
Des enfants orphelins et ceux en situation de vie difficile ont été convié ce samedi à un festin organisé au quartier Panzi, à Bukavu, par l’asbl ligue des orphelins congolais (LOC-Développement) à l’occasion des festivités de fin d’année, a constaté un reporter de Watoto News. […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a organisé ce mardi 29 août 2023, une formation des journalistes et enfants journalistes, sur la vaccination. De 8h 30 à 17 heures, les journalistes ont été dans un atelier organisé par le PEV en collaboration avec le RJAE […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
ACTUALITÉS MULTIMÉDIADes centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient « au secours » !
C’est un Dossier réalisé par Ernest Muhero
Dans un communiqué officiel publié ce jour, l’Inspection Générale du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a annoncé que l’épreuve préliminaire de l’Examen d’État 2025 se déroulera ce vendredi 7 mars 2025 sur l’ensemble du territoire national, conformément à un calendrier scolaire révisé. Cette […]
ACTUALITÉSDans un communiqué officiel publié ce jour, l’Inspection Générale du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a annoncé que l’épreuve préliminaire de l’Examen d’État 2025 se déroulera ce vendredi 7 mars 2025 sur l’ensemble du territoire national, conformément à un calendrier scolaire révisé.
Cette année, 13 242 candidats sont déjà inscrits, étant répartis dans 259 centres pour le Cycle Long et 76 candidats pour 15 centres au Cycle Court. Cette participation représente un engagement significatif de la part des élèves, qui voient cet examen comme une étape cruciale dans leur parcours éducatif.
Cependant, le communiqué souligne la situation préoccupante dans les provinces du Nord-Kivu 1 et Sud-Kivu 3. En raison de conditions de sécurité instables, l’épreuve ne pourra pas être administrée dans ces régions pour le moment. Les autorités éducatives ont reconnu les défis auxquels font face les candidats de ces provinces et s’engagent à organiser une session spéciale dès que les conditions le permettront.
Le Ministre de l’Éducation Nationale a tenu à rassurer tous les candidats concernés, affirmant que leur situation fait l’objet d’une attention particulière de la part du gouvernement. Ce soutien reflète une volonté claire d’assurer un accès équitable à l’éducation même en période de crise.
Le communiqué appelle tous les acteurs du système éducatif et les partenaires à œuvrer pour une participation active et fructueuse à cette étape décisive du parcours scolaire des élèves.
Ornella Wamungu
Découverte d’un explosif ce jeudi 06 Mars au Complexe Scolaire Kilimandjaro située en commune Bungulu ville de Béni. Les services compétents ont fait œuvre utile en éloignant le mal de la communauté. Les autorités scolaires de cette école, présentes dès le matin pour gérer la […]
ACTUALITÉSDécouverte d’un explosif ce jeudi 06 Mars au Complexe Scolaire Kilimandjaro située en commune Bungulu ville de Béni.
Les services compétents ont fait œuvre utile en éloignant le mal de la communauté.
Les autorités scolaires de cette école, présentes dès le matin pour gérer la situation de grève instaurée par le syndicat des enseignants en réaction à la récente tuerie de de leurs collègues, ont fait la découverte de cet engin explosif non explosé.
Il a fallu une équipe militaire, en provenance de 300 Maison pour prendre en charge la situation. L’engin a ainsi été récupéré sans qu’aucun dégâts déploré.
Le proviseur Emmanuel Mbikira, conscient de la gravité de la situation, a lancé un appel à la vigilance auprès de la communauté scolaire et aux habitants environnents. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans et autour des établissements scolaires. De plus, il a appelé les services de sécurité à diligenter rapidement des enquêtes afin d’identifier les responsables de l’abandon de cet engin explosif à l’entrée de l’école.
La découverte de cet engin explosif soulève des préoccupations sur la sécurité des écoles dans la région, en particulier dans un contexte déjà tendu suite aux récentes tueries des professionnels de la craie . Les autorités scolaires sont désormais dans l’attente des résultats des enquêtes et appellent à une mobilisation générale pour garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif.
Pascal NDUYIRI
Dans le cadre de sa vision d’une nouvelle dynamique de sensibilisation de masse, la communauté U-Report de Mahagi, en province de l’Ituri à l’est de la République Démocratique du Congo, annonce le lancement d’un projet ambitieux visant à sensibiliser les jeunes sur la gestion de […]
ACTUALITÉSDans le cadre de sa vision d’une nouvelle dynamique de sensibilisation de masse, la communauté U-Report de Mahagi, en province de l’Ituri à l’est de la République Démocratique du Congo, annonce le lancement d’un projet ambitieux visant à sensibiliser les jeunes sur la gestion de l’environnement.
Cette initiative découle de la réunion hebdomadaire du samedi 1er mars, où Henri Guillaume Nzeni, président de la structure, a présenté le projet aux membres pour une série de sessions de sensibilisation destinées aux élèves des écoles primaires de la commune de Mahagi. Il indique que ce projet vise à inculquer dès le bas âge les notions essentielles liées à la protection et à la gestion durable de l’environnement.
« L’objectif est d’inculquer ces notions aux enfants dès leur jeune âge », souligne-t-il dans un entretien accordé à Watotonews.cd, tout en rappelant que sensibiliser les élèves dès leur entrée à l’école permettrait d’instaurer une culture environnementale forte qui perdurera au sein de la communauté. C’est une initiative qui permet de construire un avenir plus responsable en matière d’écologie.
Le projet a été chaleureusement accueilli par les membres présents, qui ont salué l’initiative comme un pas important vers la construction d’une génération plus consciente des enjeux environnementaux.
« La prochaine étape est la mobilisation des fonds nécessaires pour exécuter ces actions et apporter des messages de changement à travers ces jeunes. Ce projet devrait permettre de créer une réelle dynamique de changement et de sensibilisation, tout en offrant aux enfants les outils nécessaires pour devenir des acteurs du développement durable », conclut le président de la communauté, Henri Guillaume.
Jean Maurice Udaga
Deux enfants « déplacés de guerre » ont perdu la vie dans le naufrage d’un bateau vers Nyachibingu, en territoire de Kalehe, la nuit du mercredi au jeudi 27 février 2025. Selon Chance Habimana Lwagera, coordinateur de la plate-forme des organisations des jeunes d’Idjwi lors d’une mission […]
ACTUALITÉSDeux enfants « déplacés de guerre » ont perdu la vie dans le naufrage d’un bateau vers Nyachibingu, en territoire de Kalehe, la nuit du mercredi au jeudi 27 février 2025.
Selon Chance Habimana Lwagera, coordinateur de la plate-forme des organisations des jeunes d’Idjwi lors d’une mission à Kalehe, il s’agit d’un bateau en provenance de Kasheke qui a fait naufrage sur le lac Kivu près de la piste de Gabiro, vers Nyachibingu, la soirée du mercredi 26 février 2025 à 19h30.
« Ce bateau chargeait plus de 280 sacs de braises en direction de Goma. Les deux enfants déplacés de guerre à bord voulaient rejoindre leur famille à Bulenga. Mais à cause d’un vent violent, le bateau a chaviré et les deux enfants ont perdu la vie », regrette-t-il. Toute la cargaison a été engloutie dans le lac Kivu, ajoute notre source.
Actuellement, plusieurs familles de déplacés de guerre rejoignent progressivement leurs villages dans le territoire de Kalehe, Kabare au Sud-Kivu et Masisi dans le Nord-Kivu, où les troupes de l’AFC/M23 sont installées depuis la fuite des forces armées de la RDC.
Les activités scolaires ont fonctionné au ralenti dans la ville de Baraka (Sud-Kivu) durant la journée du lundi 24 février 2025, où certaines écoles n’ont pas pu terminer toutes les heures d’enseignement.Cette paralysie a été causée par un appel du commandant de ville des éléments […]
ACTUALITÉSLes activités scolaires ont fonctionné au ralenti dans la ville de Baraka (Sud-Kivu) durant la journée du lundi 24 février 2025, où certaines écoles n’ont pas pu terminer toutes les heures d’enseignement.Cette paralysie a été causée par un appel du commandant de ville des éléments Wazalendo, qui a demandé aux habitants de ne pas vaquer à leurs occupations.
Seules les écoles qui enseignent le matin ont pu dispenser quelques heures de cours, avant d’être contraintes de libérer les apprenants après la troisième heure. Les établissements scolaires de l’après-midi n’ont même pas ouvert leurs portes.
Selon le commandement Wazalendo, cet appel a été lancé suite au comportement malveillant des éléments FARDC fuyant le front, qui tentent à tout prix de piller les biens des citoyens.
Il a été décidé de tenir une rencontre avec leur commandement afin de prendre les mesures nécessaires.Cependant, face à la mauvaise attitude de ces militaires fuyant le front au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, il n’y a aucune indication prouvant que les activités pourraient reprendre à la normale.
Un cambriolage a été effectué par sept personnes armées dans la salle INS de l’institut Fizi 2 de la 8ème CEPAC à Mulongwe. Deux panneaux solaires ont été volés durant la nuit du mardi au mercredi 19 février dernier. Malgré des enquêtes, aucune trace des […]
ACTUALITÉSUn cambriolage a été effectué par sept personnes armées dans la salle INS de l’institut Fizi 2 de la 8ème CEPAC à Mulongwe. Deux panneaux solaires ont été volés durant la nuit du mardi au mercredi 19 février dernier. Malgré des enquêtes, aucune trace des malfaiteurs n’a été retrouvée.
Le HCR et ses partenaires, notamment la fondation VODAFONE, AIDES et ActionAid, avaient précédemment retiré des tablettes et autres kits nécessaires dans cette salle, en raison de l’insécurité observée dans l’est de la RDC.
Pour le moment, les apprenants n’ont plus accès à Internet via ces salles INS qui ne fonctionnent plus, en raison du déplacement de matériels et du cambriolage survenu à Mulongwe.
Les quatre écoles secondaires partenaires ont subi le retrait de ces tablettes : c’est le cas de deux écoles secondaires de Lusenda (l’institut Ishibacwa et l’institut de Lusenda), ainsi que de l’institut Mwenge wa Taifa et de l’institut Fizi 2 de Mulongwe.
Les chefs d’établissements de ces quatre écoles secondaires partenaires du HCR et d’ActionAid sont violemment troublés par le retrait des tablettes, sans en avoir été informés ni verbalement ni par écrit par ces ONG. Cependant, l’équipe de l’ONG ActionAid répond que ces matériels sont encore gardés à Bujumbura pour des raisons de sécurité, mais qu’ils seront remis après la fin des troubles armés.
Mihali Cordontch averti, depuis Katanga.
Dans la sous-division de Kabare 2, de nombreux enseignants et directeurs d’école ont participé à une formation sur la lutte et la prévention de la MPOX en milieu scolaire. Cette formation a réuni 912 enseignants et chefs d’établissement issus de 135 écoles, répartis sur 30 […]
ACTUALITÉSDans la sous-division de Kabare 2, de nombreux enseignants et directeurs d’école ont participé à une formation sur la lutte et la prévention de la MPOX en milieu scolaire. Cette formation a réuni 912 enseignants et chefs d’établissement issus de 135 écoles, répartis sur 30 centres de formation situés dans plusieurs villages de Kabare, notamment à Miti, Murhesa, Kavumu, Katana, Bushumba et Lugendo.
Les enseignants ayant pris part à cette formation expriment leur gratitude pour cette initiative, qui arrive à un moment critique alors que Kabare fait face à une augmentation des cas de variole du singe chez les enfants et les adultes. Ils partagent leurs réflexions avec Watoto News lors de quelques interviews.
Furaha Buhendwa Anastasie, directrice de l’école primaire La Merveille à Kavumu, rencontrée sur le site de formation de Kabugo, souligne l’importance de cette formation : « Dans mon école, il y a eu 15 cas de MPOX ; je ne savais pas quoi faire, ni qui informer, ni quelles mesures prendre. À ce moment, je renvoyais l’enfant à la maison sans réaliser qu’il continuait à représenter un danger pour la communauté. Maintenant, je sais que si je remarque des signes de MPOX à l’école, je dois d’abord isoler l’enfant, contacter ses parents et les personnels soignants. J’ai aussi l’obligation de sensibiliser tous les élèves et les enseignants à respecter les gestes barrières. »
Au site de Cireja, Amani Ramazani, directeur du complexe scolaire Tuungane, une école conventionnée islamique de Kashenyi, s’engage à lutter contre cette maladie dans son école pour protéger non seulement ses élèves, mais aussi la communauté. « Je vais transmettre cette formation à tous mes enseignants qui n’étaient pas présents, afin qu’ils soient informés sur la maladie MPOX, les modes de prévention et les mesures de gestion, pour qu’à leur tour, ils puissent transmettre l’information aux élèves. Dès aujourd’hui, je vais également envisager de faire fabriquer des lave-mains à installer dans mon école pour faciliter le lavage des mains des élèves. Je ferai de mon mieux pour ne pas dépasser les deux cas de MPOX déjà constatés dans mon école, car après cette formation, j’ai acquis des connaissances que je n’avais pas auparavant sur cette maladie. »
« Je vais sensibiliser les enfants, surtout à l’hygiène, car tous les maux passent par là. Il est très important de prendre soin des enfants, car nous vivons dans un environnement déjà contaminé. Nous, au niveau de l’école, devons rester vigilants, car selon ce que nous avons appris lors de la formation, certains signes peuvent ne pas se manifester, » déclare Sœur Cizungu Laetitia, directrice de l’école primaire Madre Helena.
Par ailleurs, les formateurs venus de Bukavu expriment leur satisfaction quant à la transmission des connaissances essentielles pour lutter contre cette maladie. Watoto News a rencontré quelques formateurs, dont Cizungu Ramazani, qui a déclaré : « La formation s’est bien déroulée, et avec le contenu transmis, nous sommes confiants que les enseignants et chefs d’établissement qui ont participé à cette formation sont désormais capables de faire face à la MPOX en partageant ces connaissances avec les élèves et en restituant l’information aux enseignants absents. »
Le sous-proved de la sous-division de Kabare 2 assure que la formation s’est bien déroulée, après avoir effectué un suivi dans tous les sites de formation. « Je suis ravi de l’engagement des participants. Malgré les conditions sécuritaires précaires dans notre territoire actuellement, les participants étaient présents, ce qui montre une forte détermination dans la lutte et la prévention contre la MPOX, surtout que le groupement de Miti-Murhesa est considéré comme un épicentre de cette maladie », souligne Pascal Mugisho Ndeko.
Au site de formation de l’école primaire Bozi, le directeur Antoine Zirirane Kazige évoque l’utilité de cette formation pour ils et les enfants avec qui ils interagissent tous les jours. « Cette formation est capitale car elle nous concerne tous : enseignants, élèves et même les enfants, » déclare-t-il. Il insiste sur la mise en pratique des recommandations données lors de la formation pour prévenir cette maladie dans les milieux scolaires, et mentionne qu’au total, 66 enseignants de 11 écoles primaires bénéficient de cette formation dans deux sites au sein de l’école primaire Bozi.
Pour Basimize Muhindo, enseignant à l’école primaire Ntara, la maladie MPOX établit un triste record dans la communauté et il se sent désormais capable de prévenir son apparition en milieu scolaire avant de référer tout cas suspect, probable ou confirmé vers les structures sanitaires appropriées. Il remercie les formateurs pour cette opportunité et promet de consolider les acquis pour le bien-être des enfants.
Il convient de noter que cette formation, qui a débuté le jeudi 6 janvier 2025, a été organisée par la Division des affaires sociales et le ministère de l’Éducation et de la Nouvelle citoyenneté, avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).
Un bébé de huit mois et sa sœur de 23 ans ont trouvé la mort dans un incendie signalé l’après-midi du mercredi à Bizimana, au quartier Panzi dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu. Selon des sources concordantes contactées par Watoto News, l’origine du feu […]
ACTUALITÉSUn bébé de huit mois et sa sœur de 23 ans ont trouvé la mort dans un incendie signalé l’après-midi du mercredi à Bizimana, au quartier Panzi dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu. Selon des sources concordantes contactées par Watoto News, l’origine du feu reste encore un mystère.
« Nous avons enregistré la mort de deux personnes, Fidèle Barume, 8 mois, et Anipa Burume. Deux maisons ont été touchées par le feu et trois autres ont été démolies pour éviter la propagation des flammes« , a précisé le défenseur des droits humains et président de la société civile Forces Vives d’Ibanda, Jean de Dieu Murhula Machumbiko.
Il a mentionné qu’Anipa Burume a perdu la vie en entrant dans la maison avec l’objectif de sauver le bébé, mais sans succès. Murhula Machumbiko invite les habitants de Bukavu à plus de prudence dans la manipulation du feu de cuisson, des panneaux solaires, des groupes électrogènes ou du courant électrique.
Moïse Agawam
La ville de Goma, au Nord-Kivu, est en état de choc après l’assassinat brutal de l’artiste musicien et activiste Delcat Idengo, survenu ce jeudi 13 février. Les premieres informations en provenance de la ville volcanique rapportent que Délicat Idengo a été abattu par les hommes […]
ACTUALITÉSLa ville de Goma, au Nord-Kivu, est en état de choc après l’assassinat brutal de l’artiste musicien et activiste Delcat Idengo, survenu ce jeudi 13 février. Les premieres informations en provenance de la ville volcanique rapportent que Délicat Idengo a été abattu par les hommes armés alors qu’il réalisait le tournage d’un clip pour sa nouvelle chanson « Bunduki za Kwetu », un morceau engagé dénonçant la présence des groupes armés en République Démocratique du Congo (RDC).
Selon des témoins sur place, l’attaque a eu lieu à Turunga, un quartier du nord de Goma, où Idengo, vêtue d’un pantalon militaire évoquant celui des forces armées congolaises, a été pris pour cible. Plusieurs sources évoquent une exécution ciblée plus qu’un acte de violence aléatoire.
Delcat Idengo, connu sous son nom véritable Delphin Katembo Vinywasi, avait acquis une notoriété dans la région grâce à ses paroles engagées qui dénoncent l’injustice et l’impunité instaurées par les guerres et conflits armés qui ravagent sa communauté depuis des années. Son engagement a souvent mis le gouvernement en difficulté, mettant en exergue les faiblesses du pouvoir en place face à la violence des groupes rebelles, notamment le M23, mais aussi le CODECO et l’ADF.
Récent évadé de la prison centrale de Munzenze, où il avait purgé une peine pour « outrage au chef de l’État », Idengo n’avait pas l’intention de se laisser abattre par les défis. Au contraire, il avait intensifié son activisme musical. Dans sa chanson « Guerrier », sortie peu après sa libération, il déclarait que “les élections ne changent pas le pays. Seule la volonté des dirigeants suffit”, exposant ainsi son scepticisme face aux institutions politiques.
Cette tragédie s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes à Goma, où les violences armées escaladent à nouveau après la prise de la ville par le M23 et ses alliés. Alors que la ville pleure la perte de l’un de ses fils les plus ardents, les manifestations ont éclaté à Beni, marquées par des coups de feu tôt dans la soirée, alors que les agents de l’ordre tentent de maîtriser la colère populaire.
Les réactions fusent de partout . Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias en RDC, a déclaré : « Ni l’horreur, ni la terreur ne pourront éteindre la flamme de la résistance à Goma et dans tout le pays. Indico Declat, un martyr de la lutte pour la liberté, nous a quittés ».
De son côté, le ministère de la Culture, de l’Art et du Patrimoine a exprimé sa profonde tristesse face à cette perte tragique : « Delcat Idengo portait à travers sa musique les aspirations et les espoirs de toute une génération. Son parcours témoigne de la puissance de l’art comme expression de liberté et de résistance. »
Les échos de l’assassinat de Delcat Idengo résonnent au-delà des frontières de Goma, rappelant que la lutte pour la justice et la paix en RDC passe par la voix des artistes. Sa disparition laisse un vide dans le paysage médiatique et culturel congolais, mais son héritage musical continue de porter le flambeau de la résistance et de l’espoir pour un avenir meilleur.
La Rédaction
Pendant que les élèves de l’école primaire et secondaire étaient en détente à la fin du premier semestre, des coups de feu inattendus et incontrôlables ont retenti en date du 13 Février 2025 dans toute la ville de Bukavu et ses alentours à 17 h. […]
ACTUALITÉSPendant que les élèves de l’école primaire et secondaire étaient en détente à la fin du premier semestre, des coups de feu inattendus et incontrôlables ont retenti en date du 13 Février 2025 dans toute la ville de Bukavu et ses alentours à 17 h.
Cette situation malheureuse et surprenante a bloqué toutes les activités pendant plusieurs jours, affectant aussi les enfants dans leur scolarisation. Ces jours sans activités scolaires auraient dû servir aux eleves à apprendre beaucoup plus de nouvelles leçons et à ne pas être en retard par rapport au calendrier scolaire, mais impossible d’aller à l’ecole quand la peur habite chaque famille.
Étant enfant journaliste engagée dans la promotion des droits de l’enfant, malgré la situation de guerre, je me donne le courage de rencontrer certains enfants de l’école primaire et secondaire de mon entourage pour essayer de comprendre leur avis sur cette situation d’incertitude et de guerre .
Evan Kulondwa, élève en 8ème année d’éducation de base au CS Le Progrès, m’a dit : « Je suis vraiment choqué de voir cette situation apparaître en plein milieu de l’année scolaire. Cela fait que nous retournons en arrière dans l’enchaînement des leçons, et cela ne nous aide pas à ameliorer notre niveau et etre concentrés sur nos études. En plus, je me sens mal en voyant les images des corps sans vie tués sans raison.
Je demande à ceux qui se battent de privilegier l’interet superieur de l’enfant.
Rencontrant Jean Claude, élève du Collège St Paul en 5ème littéraire, il dit : « Nous étions en paix jusqu’à ce que cette situation nous surprenne et qu’elle impacte tous les secteurs de la vie. Elle nous stresse chaque jour et notre notre mode de vie a changé. Une inquiétude me domine, ainsi que toute ma famille, et nous nous demandons si cette année scolaire ne sera pas blanche. Je n’ai même pas l’espoir de finir la journée à cause de la peur des balles perdues qui peuvent me surprendre n’importe où. »
À son tour, Marie Reine Matabaro, élève en 6ème année primaire au CS Le Progrès, craint que la guerre affecte l’enfant et leur scolarité encore longtemps. Une autre inquiétude concerne les messages de panique sur les réseaux sociaux et les voleurs armés qui ont été libérés à cause de la guerre.
Une chose est sur les enfants ont besoin d’etudier dans un bon environnement securisé , car avec la peur au ventre meme quand on nous demander d’aller à l’ecole, on est là sans être là.
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