Pauline Kabika, jeune fille de Runingu, dans la plaine de la Ruzizi au Sud-Kivu, affirme que la formation professionnelle en coupe et couture, dont elle a bénéficié dans le cadre du projet de résilience, a « complètement » changé sa vie.
Lors de la visite d’une forte délégation de la BMZ qui finance ce projet, celle-ci a expliqué qu’avant elle menait une vie misérable. Mais grâce à cette formation, elle se prend désormais en charge.
“Ce projet a été d’une grande importance dans ma vie. Avant j’étais une fille négligée, je ne pouvais même pas avoir des souliers à mettre. Mon temps je le passais à déambuler dans le village, et parfois je cultivais pour qu’on me paie 500 FC. Depuis que j’ai commencé à suivre la formation, ma vie a complètement changé, » a témoigné Pauline Kabika, dans son atelier, devant la délégation.
Et d’ajouter : « J’ai déjà fini la formation et désormais je me prends en charge . Maintenant je peux porter des bons habits, des belles chaussures, je suis devenue différente de la fille d’avant. Et on ne peut plus manquer de quoi manger à la maison. J’ai même acheté une chèvre pour accroître mon revenu par l’élevage aussi.“
Pauline a été complétée par un jeune handicapé qui a récemment commencé la formation. Celui-ci remercie les bailleurs de fonds de ce projet.
« Je vous remercie parce que grâce à ce projet, nous les handicapés, avons aussi été considérés. C’est la première fois qu’un projet arrive chez nous et prend en compte les handicapés,” a-t-il déclaré.
Signalons que le projet de renforcement de la résilience communautaire est exécuté conjointement entre le PAM, l’Unicef et la FAO. Le volet de l’éducation non formelle est exécuté par l’UNICEF à travers l’EPST, la division de la jeunesse, la division des affaires sociales et celle de formation professionnelle et métiers au Sud-Kivu.